Créer « des plateformes de télémédecine nationale [aboutira à] tuer définitivement l’installation libérale en secteur sous-doté ». C’est ce qu’a déclaré la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, auditionnée le mardi 21 mai 2019 par la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat, à l’approche de l’examen au Palais du Luxembourg de son projet de loi relatif à l’organisation et à la transformation du système de santé.
L’audition a démarré par l’intervention du sénateur Jean-François Longeot (Union centriste), président du groupe de travail de la commission sur les déserts médicaux. « D’ici le déploiement complet des CPTS, les assurés résidant dans un désert médical pourraient, selon lui, subir une double peine » du fait de la restriction du remboursement de la télémédecine. Le sénateur s’interroge sur l’opportunité de « prévoir pour ces patients un régime dérogatoire permettant d’assurer la prise en charge des téléconsultations par l’assurance maladie. »
L’audition a démarré par l’intervention du sénateur Jean-François Longeot (Union centriste), président du groupe de travail de la commission sur les déserts médicaux. « D’ici le déploiement complet des CPTS, les assurés résidant dans un désert médical pourraient, selon lui, subir une double peine » du fait de la restriction du remboursement de la télémédecine. Le sénateur s’interroge sur l’opportunité de « prévoir pour ces patients un régime dérogatoire permettant d’assurer la prise en charge des téléconsultations par l’assurance maladie. »