Après des années d’expérimentations et de tergiversations, il y a six mois, la téléconsultation est devenue un acte dûment reconnue et cotée par l’Assurance maladie. Cette étape importante devait inciter les médecins à s’emparer de ce nouveau mode d’exercice, dont beaucoup espèrent qu’il sera un élément de réponse aux problèmes de répartition des médecins sur le territoire.
Cependant, les praticiens ne manifestent pas pour l’heure un large enthousiasme face à cette innovation. Un sondage réalisé sur notre site en décembre révélait ainsi que 70 % des médecins n’avaient pas l’intention de se lancer dans la télémédecine dans les douze mois à venir.
Refus d’utiliser des outils susceptibles d’altérer la relation médecin malade et la qualité de la prise en charge, ignorance des questions concernant la responsabilité professionnelle dans ce cadre et crainte face à des dispositifs mal connus, les raisons de cet attentisme sont nombreuses et diverses.
Cependant, les praticiens ne manifestent pas pour l’heure un large enthousiasme face à cette innovation. Un sondage réalisé sur notre site en décembre révélait ainsi que 70 % des médecins n’avaient pas l’intention de se lancer dans la télémédecine dans les douze mois à venir.
Refus d’utiliser des outils susceptibles d’altérer la relation médecin malade et la qualité de la prise en charge, ignorance des questions concernant la responsabilité professionnelle dans ce cadre et crainte face à des dispositifs mal connus, les raisons de cet attentisme sont nombreuses et diverses.