Les médecins français sont sur-sollicités et parallèlement les patients déclarent quant à eux manquer de temps pour se rendre chez leur médecin. La télémédecine – accessible à tous et prévue pour être remboursée par la Sécurité Sociale à compter du 15 septembre 2018 – pourrait permettre d’atténuer certains déséquilibres et contribuer ainsi à améliorer le parcours de soins des Français et faciliter le quotidien des professionnels de santé. Mais comment les professionnels de santé et les patients voient-ils ce changement et y sont-ils préparés ? C’est une des nombreuses questions sur lesquelles l’institut de sondage Ipsos s’est penché dans le cadre d’une étude – comprenant des données régionales – réalisée courant avril 2018.
Les 10 chiffres clés de l’étude :
Les 10 chiffres clés de l’étude :
- 6 Français sur 10 ont déjà renoncé à consulter un professionnel de santé.
- 38% ont attendu trop longtemps avant de consulter un médecin pour un problème de santé à priori bénin et qui s’est par la suite aggravé.
- 76% des médecins généralistes et 71% des spécialistes s’estiment aujourd’hui sur-sollicités par leurs patients.
- 46% des médecins généralistes interrogés déclarent qu’ils peinent à consacrer autant de temps qu’ils le souhaiteraient à leurs patients.
- 68% des généralistes et 59% des médecins spécialistes déclarent échanger fréquemment à distance avec leurs patients (en communiquant par téléphone, mail ou SMS).
- 1 Français sur 2 déclare être prêt à consulter un médecin via une consultation en télémédecine, en complément des consultations physiques avec leur médecin traitant.
- 60% des Français seraient prêts à téléconsulter pour une question de routine pour leur enfant.
- 61% des Français seraient prêts à téléconsulter pour obtenir rapidement un premier avis médical, suite à un problème de santé rencontré ponctuellement.
- 85% des médecins généralistes et 72% des patients estiment que la télémédecine est une tendance médicale de fond.
- 3 médecins sur 4 sont aujourd’hui favorables au développement de la télémédecine.