PLFSS: les hôpitaux publics appellent à financer la télémédecine
(Le Monde - 14 septembre 2016)
A quelques jours de la présentation, le 23 septembre, du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2017 par le gouvernement, la fédération hospitalière de France (FHF) le presse de faire évoluer le financement de la télémédecine, afin d'en déverrouiller l'usage. Le lobby des hôpitaux publics demande ainsi une rémunération "à l'activité" des actes de médecine effectués à distance. Sans cette valeur financière, "les hôpitaux n'auront pas de visibilité pour développer la télémédecine", explique au Monde David Gruson, le délégué général de la FHF. Selon lui, la télémédecine est un outil essentiel du remodelage de la carte hospitalière. "Cela permettrait de renforcer les capacités d'expertise médicale spécialisée sur les principaux plateaux techniques, tout en maintenant une offre de soins de proximité dans les hôpitaux périphériques plus isolés". Les patients pourraient ainsi avoir accès plus rapidement et plus efficacement aux spécialistes. "Il faut maintenant convaincre les pouvoirs publics qu'il y aura un retour sur investissement et des gains d'efficience mesurables sur plusieurs années", ajoute le Dr Pierre Simon, ancien président de la Société française de télémédecine. "Toutes les expérimentations montrent que lorsqu'on favorise les expertises entre médecins, on évite les hospitalisations inutiles, dont certaines peuvent coûter jusqu'à 3.000 € la nuit".
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(Le Monde - 14 septembre 2016)
A quelques jours de la présentation, le 23 septembre, du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2017 par le gouvernement, la fédération hospitalière de France (FHF) le presse de faire évoluer le financement de la télémédecine, afin d'en déverrouiller l'usage. Le lobby des hôpitaux publics demande ainsi une rémunération "à l'activité" des actes de médecine effectués à distance. Sans cette valeur financière, "les hôpitaux n'auront pas de visibilité pour développer la télémédecine", explique au Monde David Gruson, le délégué général de la FHF. Selon lui, la télémédecine est un outil essentiel du remodelage de la carte hospitalière. "Cela permettrait de renforcer les capacités d'expertise médicale spécialisée sur les principaux plateaux techniques, tout en maintenant une offre de soins de proximité dans les hôpitaux périphériques plus isolés". Les patients pourraient ainsi avoir accès plus rapidement et plus efficacement aux spécialistes. "Il faut maintenant convaincre les pouvoirs publics qu'il y aura un retour sur investissement et des gains d'efficience mesurables sur plusieurs années", ajoute le Dr Pierre Simon, ancien président de la Société française de télémédecine. "Toutes les expérimentations montrent que lorsqu'on favorise les expertises entre médecins, on évite les hospitalisations inutiles, dont certaines peuvent coûter jusqu'à 3.000 € la nuit".
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